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Messages : 2775 Date d'inscription : 15/11/2011
| Sujet: Je sens les prémices d’apostasie Lun 7 Mai - 23:42 | |
| Je sens les prémices d’apostasie
Dans les agissements saugrenus Qu’on témoigne et la froideur Acerbe cernant les âmes perdues, Dans l’ombre abjecte de la férocité,
On sent les prémices d’apostasie Dans les paroles, la méchanceté Dévoile l’abjection de la frénésie Qui nous guide droit vers la bestialité
Sans Laisser les étincelles allumer Le feu pour saisir l’odeur du brasier Qui enflamme nos âmes désarmées Par les accélérations du sablier.
On essaye d’imaginer l’au-delà Et dévoiler les intrigues que le sort Trame, on se retrouve face au cobra Qui reflète dans ses yeux la mort,
On cherche la douceur humaine, Sans les malheurs qui font saigner Et pleurer la lune, qui nous mène Vivre et détruire la toile d’araignée,
Qui garde le bien prisonnier par Les Mauvais Anges anathèmes du ciel, Chancres des cœurs et dards Traversant nos âmes par le fiel
Sur les flots successifs des bobards. On aime, flairer l’odeur que le vent Apporte, déterrer les traquenards Et éviter aux rossignols innocents
D’être poursuivis par le flambeau Des chaumes brulés sur la terre Philosophale, où on souille le beau, On infeste le pur et on fait taire
Les oiseaux dans les airs, sans trop Penser aux maux de la jeunesse Malade qui s’enivre du sirop D’érable et se nourrit du lait d’ânesse.
Sans être l‘objet de la perversion, On tend la main et on ferme les yeux Sans chercher à connaître la raison Qui console nos cœurs généreux,
Ou fait fuir l’orage qui cerne l’âge Dans l’ombre de nos incertitudes Et roule dans la boue noire l’image Reflétée sur l’eau calme et limpide
De la nappe où se meuvent nos esprits. Nous nous sentons souvent victimes Et bourreaux sans entendre nos cris. Nous sommes entrain de voir les crimes
Du sort se défiler dans le miroir, Loin de fuir nos propres blasphèmes Ou de renier notre propre histoire Mais la félonie n’est pas le système
Qui actionne nos comportements, Au contraire ! Elle fige nos langues, Paralyse nos mains pour longtemps, Et cause dans nos êtres un big-bang
Puissant qui éponge à notre ciel Les étoiles, disperse de nos jardins L’eau fraîche, chasse le soleil De l’univers et noircit nos chemins.
Dad Allaoua
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