Toi, qui restes muet aux soupirs
Toi, qui restes muet aux soupirs,
L’arrogance t’empêche de dire
Que le mensonge façonne tes désirs
Et la faiblesse t’évite de s’épanouir.
Toi, qui trouves dans les bouches closes
Le sourire pâle, dans les mains souillées
L’ombre du salut qui voile les roses,
Saisis ! Le peuple demeure endeuillé.
Toi, qui essayes de réduire les libertés
Et de fermer ton peuple dans une zone
Des vents alizés, trouve la tranquillité
Dans la voix de ceux que tu emprisonnes.
La vie ne te laisse pas étouffer la flamme
Ou mettre la flèche de la peine sur le cœur
De l’enfant innocent qui apaise son âme
Par le bruit de l’eau coulant dans la rivière.
Le langage étrange que tu ignores
Te force à utiliser l’arme de la faiblesse
Avec la puissance qui te déshonore
En te poussant à commettre la bassesse.
Dad Allaoua