Un monde à la main d’une dure tyrannie

Un monde à la main d’une dure tyrannie

Je renie ce monde à la main d’une dure tyrannie
Un monde, où on dessèche les roses écarlates,
Par le souffle immonde d’une cruelle démocratie
Mettant l’humanité aux mains des gueux pirates.

Je renie ces gouvernants préférant la réputation
À la convenance et les richesses à la justice sociale,
Je déteste ces hommes téméraires à prétention
Vivant sous l’effet dominant d’un instinct bestial.

Je laisse la lumière rayonnante renforcer ma foi,
Moi qui se meus dans le mouvement perpétuel
D’un univers mobile et immuable à la fois,
Je sens avec regret le déficit d’amour universel.

Je désire flotter au-dessus de toute pensée,
Dans l’impérissable clarté qui emplit la terre et les cieux
Je voyage continuellement sans me sentir offensé
Ou sentir le besoin de fermer la bouche et les yeux.

Dad Allaoua