Je n’illustre pas le désarroi

Je n’illustre pas le désarroi

Je n’illustre pas le désarroi,
N’oubliez pas que je suis le roi,
Je possède les trésors de la terre
Et je signe bien les circulaires

Relatives à la sécurité effective
Du trône ; Les frégates furtives
De l’Amérique me protège,
Ne m’accusez pas de sacrilège

Commis contre mon peuple,
Car ma décision ouvre le temple
Du soleil, elle purifie les cœurs
Sans cristalliser les rancœurs,

Elle vous laisse se plier devant
La statue de la liberté sans
Trop s’inquiéter de vos voisins,
Ou lire sur l’œil de l’assassin

La destruction de la civilisation
Universelle et de l’embryon
Humain ; Je tourne ma tête,
Yasmine me donne le prétexte

De garder le profond silence
Et d’écouter avec indifférence
Les doléances, l’Amérique
M’organise des fêtes féeriques

Sans rétablir l’ordre social
Ou dénoncer l’instinct bestial
Qui renforce mon pouvoir
De contrôler le brouillard noir

Pour étouffer les populations
Et provoquer la confusion
Qui déstabilise le monde
Et pollue la mer inféconde

Dad Allaoua