Sors-tu d’une ombre angoissante

Sors-tu d’une ombre angoissante

Sors-tu d’une ombre angoissante
Ou vis-tusur une brume flottante ?
Ton souffle chaud et puissant
Ressemble à un sable mouvant,

Il inonde ma peau de frissons
Et verse dans mon cœur le poison,
Le remède, la douceur et la peur
De subir les affres de la douleur.

Viens-tu sur les flots des songes
Ou sur l’onde d’un mensonge
Officieux et innocent qui éveille
Mes souvenirs dans le sommeil ?

Tes yeux noirs contiennent la joie
Et l’amertume, dans l’écho de ta voix
La douceur, la clarté et la raison
S’entrelacent à jamais dans l’horizon

Qui enfante joliment l’aurore
Et crée perpétuellement l’éclat d’or
Qui embellit tendrement ton réveil
Et couvre tes lèvres de miel.

Dad Allaoua