Je déambule dans un vaste désert

Je déambule dans un vaste désert

Je déambule dans un vaste désert,
Tête levée au ciel, je marche sous
La conscience sans écouter le concert
Des anges ou s’enfouir dans la boue
En appréciant les discours diserts
Des hommes charnels mêlant tout.

Je voyage toujours dans les espaces
Imaginaires avec comme seule arme
La certitude que dans le néant la grâce
Divine attise sans cesse la flamme
Éternelle qui alimente la magnificence
De l’éternité où vivent les âmes.

Dans cet univers étrange, je cherche
Seulement ce qui me laisse constater
Et aimer la vie, pour enlever les flèches
De la colère de mon esprit et exister
Toujours sous la lumière d’une torche
Qu’alimente seulement mes pensées.

J’essaye de sortir de ces dédales
Imposés par le destin lorsque le temps
Me rapproche de l’instant fatal
Et le corps s’engouffre dans un étang
Salé sous la clarté d’une lampe astrale
Et le bruit des hommes arrogants.

Dad Allaoua