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Messages : 2775 Date d'inscription : 15/11/2011
| Sujet: Monde arabe et Palestine Dim 3 Avr - 22:31 | |
| Monde arabe et Palestine
Écoutez, n’avez-vous pas entendu Une femme crier ? Lèvres mordues Elle disait : Où sont nos frères arabes ? Venez voir dans les décombres la jambe D’un enfant éjecté par une bombe !
Dans les jardins des palais les rois Se désaltèrent, ils donnent leur foi Au protecteur de signer les lois Les obligeant à suivre avec joie L’incontournable voie de la croix.
Devant la statue de la Liberté, Ils prêtent serment de fidélité En promettant aux lanceurs des pierres D’être transportés sur des civières Sans faire tomber les barrières.
Ils manifestent un désir de vengeance À ceux qui troublent leur jouissance Et ignorent la profonde révérence Qu’ils ont pour la force maléfique Rendant les royaumes magnifiques.
Les peuples nient leur appartenance, Ils remettent en cause leurs croyances, Les mères noyées dans les larmes Disent : Nos cœurs s’enflamment, Par nos enfants la Palestine s’arme !
De toute part, les insultes fusent, Les peuples arabes marchent et disent : Nous mourons pour toi Palestine ! La conduite des politiciens nous confine À la rébellion et nous donne de la morphine.
Incapables de franchir les frontières, Ils se contentent de brûler les emblèmes, En maudissant le monde dans la prière Ils se livrent à la douleur extrême Qui fait trembler toutes les cimetières.
Dans les yeux rouges d’un père Se reflète le visage d’un enfant en pleurs Qui cherche dans les débris sa mère Emportée par l’insondable mystère D’une existence noyée dans la misère.
Constatant les hurlements des peuples, Ils commencent à regarder avec stupeur, Logés dans les luxueux hôtels du Caire, Ils déclarent : Nous condamnons la terreur Mais, sourient discrètement pour plaire.
Palestine, tu demeures orpheline ! Ta gloire est enterrée avec Salah-Eddine, Ils ont peur de perdre leurs trônes Gardés fortement par les drones Surveillant jours et nuits la Palestine.
Ils les qualifient des peuples barbares Se contentant d’être ornés des barbes, Ils les traitent de populations ignares Et incultes croyant aux bobards Que reflètent les visages blafards.
Les rois préfèrent la salade de roquette, La démocratie ramène des oiseleurs, Nos enfants souffrent de la disette En demeurant les victimes de la fureur D’un monde dansant au son des musettes.
Les rois se plaisent en turbans Que le vent desserre complètement Par le souffle d’un cri lancé par l’enfant Qui leur donne naïvement le prétexte De condamner et de tourner la tête.
Je ne suis pas un aveugle, je vois ! Avez-vous oublié que je suis le roi Qui se change en oiseau de proie, Je protège mon trône avec des lois Et je punis celui qui sème le désarroi.
Le grand nord me donne les ordres D’abattre Salah et Yasmine, Le son des pierres augmente ma peine, Je ne veux pas vivre dans le désordre Ou sentir l’odeur de la poudre.
Les cailloux ont blessé ma sentinelle ! J’aime les étoiles, je reste le shogun fidèle, Avec un plateau des dattes et du lait J’accueille l’ange qui cause vos plaies Sans jamais avoir le visage laid.
Le nord avoue sa reconnaissance Aux royaumes, il rappelle avec insistance Que nous sommes l’expression de souffrance, En réalité, on se perd entre la crainte et l’espérance De nos esprits éloignés de la délivrance.
Majesté ! En passant, ferme les yeux, Regarde là-haut vers la voûte des cieux ! Oublie ce que transportent les cercueils Apprends gentiment à détourner l’œil Pour durer et rester notre chère merveille.
Ces gens ne sentent jamais la douleur ! Ils essayent de vous attirer les malheurs Pense toujours aux merveilleuses nuits ! Oublie ces forbans, ils causent les ennuis, Soit sage et discret, agis en douceur !
Pense à ton ami fidèle l’Amérique ! Comportes-toi comme un vrai monarque ! Dans un jardin secret, on vous accueille, Ne pense pas, on sécurise ta chère famille En vous construisant une grande muraille.
En faisant preuve de persévérance Tu noies dans l’océan des manigances Les lapins courant après leurs pitances, L’Amérique se souvient de la clairvoyance Qui te fera gagner en assurance.
Par le sang, la situation se prolonge, Par l’obéissance, tu nous soulages, Agis vite ! Arrête ces maudites pierres ! Israël obtient ce qu’elle espère, À vous de choisir entre le paradis et l’enfer !
Le shogun s’exclame, je vois que du rouge ! Partout, le sang couvre la terre, Dis-moi ce que je doive dire aux peuples, Écoute, laisse-les sans nouvelles Ils finiront par accepter notre terreur !
La mer est calme, je lève la voile Pour détruire le nid où chante le rossignol, Saisissez ! Il nous empêche de dormir, Ils passent toutes les nuits à vomir Abats-le, ça et notre cher désir !
Tu dois étouffer toutes les voix Comprends, ceci est notre loi ! Chez nous, tu mets ton burnous Vite, lance un vibrant appel aux boys Afin d’écraser les philosophes de ka-bous
Dis à tous les peuples que les roquettes Et les pierres que les enfants jettent Aient déclenché et armé nos bêtes, Nous ne cherchons pas à faire la conquête Mais la Palestine est pour nous coquette.
Nous attendons tous que ta tête savante Nous dise d’une manière intelligente Comment as-tu fait la marche verte ? Nous préférons cette marche, avec ton aide Nous prouvons l’innocence qu’on plaide.
Votre population est trop débordante, Elle doit laisser les portes ouvertes, Dans ton royaume, la sécurité n’est pas réduite, Nous ne voulons pas durer dans nos quêtes Ni expliquer les circonstances fortuites.
Tu es le roi serviteur qu’on félicite ! N’écoute pas ton peuple, il te rejette, C’est avec nous que tu fasses la fête, Débardasses-toi de tous ces mythes Écrase-les ! Ils ne sont que des insectes.
Le paradis, c’est nous tu la trouves Sois sûr ! Tu seras nourri par une louve, Tes citoyens sont arrivés à leurs limites, Laisse-les devenir des joueurs de flûte Pour effacer les pensées que tu réfutes.
Le président de la mère du monde Se contente d’appeler celui qui l’écoute, En disant dans cette terre féconde Israël se fond et l’amitié naissante Chassera la tempête qui gronde !
Avec un long cigare à la bouche Il s’agenouille devant monsieur Bush Et demande: dois-je ouvrir les vannes encore Pour augmenter mes gardes du corps Et vider tranquillement mon amphore ?
Laissez-les déchirer mes photos, Ils demeurent des misérables sots, Ils ne comprennent pas mes mots Leur souhait se change en épouvante, Ils disparaîtront dans la tourmente.
Regarde les Majesté ! Ils ont besoin des soins, Non ! Silence ! C’est des terroristes de moins ! Le sang et les blessures sur les têtes Me ramènent à la salle des grandes fêtes Apprendre à siffler comme une alouette.
Dad Allaoua
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