J’aime dénouer ma liaison

J’aime dénouer ma liaison

J’aime dénouer ma liaison
Avec ce monde obéissant
Aux ordres de la déraison
Des personnages arrogants.

Je suis libre, je sais parler
Au vent lorsque le temps
Ramène l’orage, sans hurler
Je sens la mort me guettant.

Je n’aime pas leur façon
De faire et de penser, sans
Vouloir donner des leçons
Je rejette ce sort agissant.

Je cherche dans la pureté
De mon sang l’odeur de la chair
De Boumediene dont la fierté
Allumait toutes les torchères.

Je me nourris de l’écho
Produit par la voix de l’âme
De ce martyr dans les cachots
Où s’allument les flammes.

Je me sens vivre que lorsque
J’entends siffler le véritable
Hymne qui noie les foulques
Dans l’étang impénétrable.

Dad Allaoua