Laissez-moi m’éclater comme un fou

Laissez-moi m’éclater comme un fou

Laissez-moi m’éclater comme un fou
Sans oublier que je reste l’amoureux
D’une belle Algérie où les règles floues
Sont brisées et les cerveaux fiévreux

Sont lessivés par l’l’hymne sublime
Kassaman qui avait uni un peuple
Souverain et construit l’ultime
Rempart, où se brisent les multiples

Hordes des envahisseurs affamés,
Venus chercher leur pitance ordinaire,
Les richesses et essayer d’enflammer
Les passions en excitant les guerres

Pour diviser les territoires des régions
Et affaiblir les nations libres ; Je prête
Serment de fidélité à la révolution
Algérienne sans nier la réalité concrète

Ou cessez d’admirer le beau paysage,
Où les âmes immortelles des martyrs
Aiment parcourir les beaux rivages
De l’Algérie sans polluer le doux zéphyr

Qui caresse les visages des enfants
Vaccinés par le souffle du cinq juillet
Qui honore les héros triomphants
Devant des infâmes traîtres agenouillés

Pieusement devant des tyrans cruels
Sans rougir de leur indigne faiblesse ;
Laissez- moi crier ma joie éternelle
D’être un Algérien fier qui caresse

Tendrement les tombes des martyrs,
Honorés ayant chassé les envahisseurs
Barbares qui espéraient bien endormir
Un peuple libre sous le voile trompeur

De la trahison ; Algérie je t’aime d’amour
Sincère, je t’offre mon sang précieux,
Mes larmes ne peuvent couler que pour
Toi, je suis la voie tracée par mes aïeux

Sans craindre les menaces que profèrent
Les ennemis du genre humain, ou voir dans
Les yeux larmoyants des hordes guerrières
La force qui allume le brasier abondant

Et déstabilise l’équilibre harmonieux
De la société progressiste ; je contemple
Jour et nuit l’immensité du ciel bleu
Qui te protège, je suis un digne disciple,

Je ne crois pas qu’on trouve notre voie
Chez l’ancien colonisateur, il est temps
De briser ces relations qui élèvent la voix
Des traîtres et utilisent les charlatans

Pour éveiller les démons malfaisants
Et diffuser la propagande mensongère ;
Je souhaite que le souffle bienfaisant
De novembre, disperse ma cendre légère

Sur tout le territoire Algérien pour
Me sentir à mon aise dans la tombe
Et laisser mon âme redoubler l’amour
Pour mon pays sans craindre les bombes

Que les ennemis d’hier préparent
Pour déstabiliser l’Afrique, accaparer
Les richesses, tendre des traquenards
Et éteindre la lumière dorée

Qui illumine les cerveaux de ceux
Qui croient que la vipère enfante le lion,
L’âne forme les savants et le clan mafieux
Arrête de monter les machinations ;


Arrêtons de collaborer avec les ennemis
D’hier, le temps a démontré clairement
Que le colonisateur ne devienne pas l’ami
Des nations envahies, lui répandre durement

Reste le seul moyen de lui apprendre
Que l’homme s’évalue par sa capacité
De prendre des décisions, tenter de répondre
Au criminel, c’est contredire lé vérité.

Dad Allaoua